Le Village
Les maisons restaurées du village ont préservé de beaux éléments d’architecture: porte à linteau monolithe en bâtière, linteau chronogrammé 1547 au dessus d’une accolade, portique du XIII e siècle
Toutes les maisons du village dont le nombre n’a guère augmenté depuis le
XV e siècle offrent la même élévation à trois niveaux : le rez-de-chaussée au sol de terre battue servait d’écurie, de bergerie ou de remise, le premier étage était l’étage d’habitation et le dernier sous les toits était aménagé en grange ou en grenier.
Le château des de Thoron, propriété des Ponteves jusqu’en 1632, présente des éléments que l’on peut dater sur la période du XIV-XVIIe siècle. Il est doté d’une élégante porte classique et d’une volée d’escaliers , d’un campanile , d’un large perron. L’escalier intérieur a été construit en 1703.
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L’Eglise paroissiale Saint-Pierre et Sainte-Madeleine
Située en face du château, simple extérieurement, mais qui vaut bien qu’on se donne la peine d’y entrer par une petite porte au sud. L’intérieur révèle un bel ordonnancement roman et une vierge en bois polychrome du XVe siècle.
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La Fontaine de la place
Fontaine ronde , à bulbe début du XVIIIe siècle. Bien que dotée d’un bassin octogonal , cette fontaine fait partie du type des fontaines à plan carré. Dotée originellement , au dessus de l’urne centrale, d’une “pigne”(pomme de pins), elle fut modifiée en 1889 afin d’y installer une Marianne en bronze au sommet de la colonne. |
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A l’origine , le seigneur d’Artignosc fit installer sa fontaine à proximité du Grand Jardin dans lequel on peut apercevoir une deuxième fontaine de prestige. |
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Le Lavoir du village
Arès la fontaine , l’eau passe par un siphon dans le lavoir. Couvert en 1844 c’est un lavoir haut. On y lavait debout avec du savon de Marseille et à l’aide du battoir , on chassait la saleté. Le bâtiment rectangulaire de 8mx5m est fermé sur 2 côtés. Les piliers sont en pierre taillée en calcaire tendre. Les trois bassins ( rinçage prés de l’entrée, puis lavage et pré-lavage) sont de calcaire dur. Cinq niches dans le mur ouest servaient pour le savon et les battoirs.
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L’ensemble Pesquier-Moulin
Au bout de la rue du Pesquier , il y a le Pesquier (Bassin en Provençal).
L’eau qui a servi de boisson à la fontaine , pour le lavage des vêtements au lavoir était stockée dans ce très grand bassin, qui, à l’origine , venait toucher le mur arrière du lavoir.
Sur le mur du Pesquier , on lit “1798” dans une pique renversée. C’est l’année où l’on a surélevé le bassin et le moulin qui lui est contigu. Le Pesquier d’origine qui allait jusqu’au mur du lavoir a été partiellement comblé en 1956. Sa dimension actuelle est de 8m de large, 23 m de long, et 5m au plus profond. |
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Le moulin du Pesquier
L’eau du Pesquier allait ensuite entraîner les meules des moulins et irriguer les jardins puis les près.
Le moulin a farine date du XVIe siècle. Réfection en 1789.
La photo est celle de l’axe, probablement conçu trop long et donc fragile. |
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Le moulin de Vallefont
Il se situe au bas des près, proche du Verdon. Date du XVIIe siècle, mais construit sur les ruines d’un moulin antérieur (remploi de fragments de meules en grès). Dernier moulin à farine en activité sur la commune, il figure sur le cadastre Napoléonien. La dalle et la voute écroulée ont été consolidées en 1995. |
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La Font Vieille
C’est le Font, la Fontaine du XVIIe siècle, dont les conduits sont en terre.
C’est le plus vieil approvisionnement en eau de la communauté villageoise, la source qui a abreuvé les Artignoscais jusqu’à l’aménagement hydraulique du début du XVIIIe siècle. Le lavoir et la fontaine ont fait l’objet d’aménagements en 1872, date gravée au dessus du canon. La partie ancienne est le bassin couvert d’un bel arc en plein cintre, à gauche de l’ensemble. Ce type de fontaine est médiéval.
Sa couverture date de 1910.
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L’ancien four à pain communal.
Situé derrière le château. Le fournil conserve des éléments intéressants, cuve, paillasse . |
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La chapelle Saint-Christophe
Cette petite chapelle à la sortie du village en direction du lac existait déjà en 1643. En 1697 avec l’accord du seigneur de Thoron et de l’évêque de Riez un leg du sacristain est affecté « à l’agrandissement des chapelles champêtres de Saint-Christophe et Saint-Esteve ».
Une tradition encore vivante en 1958 veut que pour la Saint-Christophe le Saint qui est aujourd’hui dans l’église paroissiale soit porté dans la chapelle et les voitures bénies. |
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La chapelle Sainte-Euphémie
Sainte-Euphémie se trouve près de la ferme de Fontayne. Elle est antérieure à 1256 car mentionnée à cette date dans une transaction du monastère de Lérins qui la cède au monastère Sainte Catherine de Sorps situé prés de la source de Fontaine l’évêque et aujourd’hui sous les eaux du lac de Sainte-Croix. |
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Oratoire à Sainte-Euphémie
A proximité de la chapelle Sainte-Euphémie, au bord du chemin de Fontayne. Niche en pierre taillée. Couverture en lauze qui a disparue. Grille en fer forgé. Oratoire consacré à la Vierge.
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La chapelle Sainte-Trinité
Comme la chapelle Saint-Christophe, la chapelle Sainte-Trinité existe déjà en 1643. Elle est située sur l’ancien chemin d’Aups à environ 600m à l’est du village. C’est une petite chapelle ouverte, avec des bancs de pierre sur le côté, d’environ 4,5m de long sur 4m de large. |
Aujourd’hui disparue, elle est signalée «en ruine» en 1933, et localisée à 150m de l’ancien chemin d’Aups, sur une campagne. Ses fondations se devinent dans le champ. Elle devait être assez semblable à la chapelle de la Trinité. |
Chapelle Saint Clair |
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Chapelle Notre Dame La Brune
La construction de la chapelle Notre Dame est mentionnée dans les archives communales à l’année 1628. En 1630, il y a approbation de la délivrance du prix fait de la chapelle, la communauté devant mettre tous les matériaux sur place. En 1646, la chapelle apparait sous le nom de Notre Dame La Brune. Les messes du mois de mai et du 15 Aout y sont toujours célébrées. |
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Chapelle Saint-Estève |
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Ferme fortifiée de Fontayne avec pigeonniers-tours |
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Source des Rangs
(Ranc veut dire Rocher). C’est une source aménagée de type “mine”, qui date du XVIIe siècle. Elle assurait une partie de l’alimentation en eau potable du village jusqu’à la fontaine de la place, avec une canalisation bien visible sur la carte de Cassini. |
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L’aqueduc des Rangs au Village
Notée “Aqueduc” sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle, la canalisation qui conduisait l’eau de la source des Rangs est toujours visible.
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Cette section doit être complétée d’autres éléments du patrimoine communal, en particulier le bassin des Grands Jardins qui doit être restauré, la pierre aux trois blasons, la croix de mission, la croix du chemin de Quinson, le pont romain, le mou vallon, la borne Artignosc-Baudinard, la borie du chemin de Fontayne, l’ancienne coopérative vinicole, l’ancienne distillerie, l’ancienne tuilerie.